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Symptômes précurseurs

L’évolution de la maladie étant très variable selon les patients, il est impossible d'établir la liste des symptômes communs à toutes les personnes atteintes de la SLA. Toutefois, nous pouvons essayer de présenter quelques catégories de symptômes observables dans les premiers stades de la SLA. Il s’agit des symptômes suivants:

  • Altération des mouvements. Par exemple : laisser tomber des objets plus souvent, trébucher ou tomber à cause d’une faiblesse musculaire ou d’une atrophie partielle du muscle, ou parfois, d’une rigidité musculaire.
  • Difficultés d'élocution.
  • Crampes musculaires occasionnelles, par exemple dans les mollets.
  • Atrophie partielle des muscles des mains, des bras et des jambes, aisément perceptible dans ce que l'on appelle la ceinture scapulaire c'est-à-dire les épaules, les omoplates et les clavicules.
  • Fasciculation, c’est-à-dire des secousses musculaires, décrites par les patients comme une sensation de « vers rampant sous la peau », qui se produisent principalement dans les mains.

L’évolution de la maladie, comme mentionné ci-dessus, peut être assez variable d'une personne à l'autre. Qui plus est, il est très difficile de diagnostiquer la SLA dans la phase initiale. Par conséquent, les personnes dont le diagnostic n’est pas confirmé ne sont pas forcément atteintes de la SLA, même si une partie ou la totalité des symptômes énumérés ci-dessus se produisent.

Quelles sont les autres symptômes?

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© Dreamstime.com

La SLA est progressive, ce qui signifie que l'affaiblissement et l'atrophie musculaire avance graduellement. Une personne incapable d'exécuter des mouvements précis avec ses mains, comme boutonner sa chemise, ne sera plus du tout en mesure de le faire une fois que la maladie aura progressé.

Marcher plus lentement en raison de chutes fréquentes peut obliger le patient à utiliser des appareils d’aide à la marche jusqu'à ce qu’un fauteuil roulant soit nécessaire à sa mobilité. La faiblesse musculaire peut également causer des difficultés à garder la tête en position verticale (tendance de la tête à tomber vers l'avant). En outre, lorsque les muscles du tronc sont impliqués, le patient souffrant de la SLA peut éprouver des difficultés à s'asseoir pendant une longue période, se tourner dans le lit ou s’asseoir depuis une position couchée.

Au cours de l’évolution de la maladie, l’expression orale devient de moins en moins bien articulée (nasale) jusqu'à ce que le patient perde complètement la capacité à communiquer verbalement (certains patients conservent une expression orale rudimentaire).

La faiblesse et l'atrophie musculaire sont habituellement accompagnées de ce que l'on appelle la spasticité, qui se caractérise par la raideur des muscles des patients lorsqu’ils essaient, par exemple, de plier les jambes et sentent qu’ils doivent lutter pour y parvenir en raison d'un excès de contraction des muscles. Les patients aux muscles spastiques peuvent développer des contractures avec le temps.

Pendant l’évolution de la maladie, d'autres symptômes, directement ou indirectement causés par la SLA se manifestent. Dans de nombreux cas, la difficulté à avaler est souvent accompagnée par un excès de salive, ce qui n'est pas seulement désagréable pour le patient pour des raisons évidentes, mais peut aussi être dangereux pour lui, car un excès de salive dans l'œsophage affecté peut amener à la suffocation. Si le patient s’étouffe de manière répétée, l'alimentation par voie intraveineuse doit être introduite.

Un autre symptôme est relié à une insuffisance respiratoire causée par le manque de travail des muscles respiratoires (par exemple le diaphragme). Il en résulte une fatigue accrue (à ne pas confondre avec la fatigue causée par une faiblesse musculaire), un essoufflement, des maux de tête, des cauchemars (à ne pas confondre avec les cauchemars provoqués par la dépression et les phobies), des difficultés, des hallucinations ou la désorientation dans le cas extrême de carence en oxygène.

Dès le début de la SLA, les patients se plaignent de réactions émotionnelles involontaires comme l’absence de rire ou de pleure, qui ne sont en aucun cas des symptômes de troubles mentaux organiques, mais qui indiquent des dommages au cerveau causés par la SLA (symptômes du syndrome pseudobulbaire).

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Les patients confinés au lit, dont la mobilité est réduite due à l’évolution de la paralysie, peuvent souffrir de constipation due principalement au fait que le système digestif ne peut pas digérer la nourriture quand une personne reste allongée, du fait de l’inaction des muscles abdominaux, qui participent au processus de digestion lorsque le patient se déplace.

Tous les symptômes décrits ci-dessus peuvent être réduits ou atténués de manière efficace. Bien que la SLA soit encore incurable, cela ne signifie pas que vous devez succomber sans combattre. En fait, c’est tout à fait le contraire. Les médecins, les physiothérapeutes et d'autres experts médicaux sont là pour fournir aux personnes atteintes par la SLA une aide. Ainsi, nous vous recommandons de prendre d’avantage de leurs connaissances, de leurs savoirs et de leurs expériences professionnelles.

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